dimanche 5 décembre 2010

Comment on dit?

Comment on dit: je t'aime j't'hais?
Comment on dit: que tu reviennes, j'en meurs d'envie?
Comment on dit: je pleurs des larmes trop salées?
Comment on dit: mon coeur est en pièce détachées?
Il faut savoir lire entre les lignes,
Il faut savoir dire les mots
Il faut savoir donner des signes
Afin que l'autre ne souffre pas trop

Je me dis que je ne peux etre la perdante,
Je me dis que ceux qui ne veulent pas de moi en paieront le prix
Mais comment suis-je supposé être une gagnante
Alors que dans ma vie, je suis seule et je m'ennuie??

J'essaie d'apprendre à donner des coups,
De diminuer la colère qui me tient debout
J'essaie d'apprendre à cacher mes émotions,
De ne pas pleurer, sourire malgré la tentation.

On peut croire s'en être sortie vieillies,
Pourtant, la solitude nous a pris...
Qui dans ce monde apprécie ce que je suis?
Qui dans ce monde est resté à mes cotés?
Qui dans ce monde prend le temps de considérer mes envies?
Qui dans ce monde peut vraiment expliquer mes idées?

Personne ne me connaît vraiment,
Parce que jamais on en a pris le temps,
Trop occupés à s'occuper d'autrui,
Me voilà qui se cherche dans l'oubli...

Comment on dit: Je t'aime, j't'hais?
Comment on dit: Reviens moi je t'en pris!
Comment on le dit si l'autre ne veut rien entendre?
Comment se libérer des mots sans trop attendre?

Isz

mercredi 10 novembre 2010

Déception

Quelle défaite amère
Non mais quel monde à l'envers
Un jour on aime, on vit
Le lendemain, on se déteste et on se fuit
On se quitte sans explications
Sans autres façons
On se dit les grandes vérités
Et on part chacune de notre coté...

Quelle déception
Quel amitié de con!
Avoir su que tout tournerait toujours autour de toi
Je n'aurais jamais fait tout ça
J'ai soulevé des montagnes, fait calmer les mers
J'ai tout fait pour purifier ton air
Mais toi, égoïste comme tu es
Ne fais que ce qui te plais
Tu n'as jamais regardé plus loin que ton nez
Tu n'as jamais vu que moi aussi j'étais déchiré
Tu devrais savoir que l'amitié, c'est comme l'amour
On doit le vivre à deux à tous les jours
J'ai cru qu'on allait dans le même sens
Qu'on dansait la même danse
Mais je me suis trompé et c'est moi qui ait le coeur brisé...

Déception, plus jamais tu n'entreras dans ma vie
Parce qu'une défaite comme ça me suffit...

jeudi 13 mai 2010

Ma belle amie...


Ma belle amie, tu as vieillie
Je peux voir sur ton visage les traces de la vie
Ma belle amie, tu as grandie
Malgré les peines qui éveillent tes nuits
Ne te laisse pas anéantir
Par un amour qui ne peux grandir
On apprend tous de ses expériences,
Même si à chaque fois on pleure notre insouciance
Tu réaliseras avec le temps,
Que l’amour t’a évité une série de tourments

Ma si belle amie, tu as vieillie
Je peux voir au fond de tes yeux la veuve qui pleure son mari
Ma si belle amie, tu as grandie
Malgré les idées noires qui te traversent l’esprit
Ne te laisses pas allée comme une veuve éplorée
Qui rendue à son dernier souffle, voit ses années gâchées
Tu apprendras de cette expérience
Même si cette fois, tu te donnais enfin une chance
Tu réaliseras avec le temps
Que tu mérites un amour encore plus grand

J’aimerais retourner le temps, échanger ta peine, effacer tes larmes
Mais même moi, contre l’amour, je suis sans armes
On vit la vie au jour le jour
En espérant conquérir l’amour
Chaque défaite nous rend plus fort
Chaque victoire, nous animes encore
Ma merveilleuse amie, tu as vieillie
Je peux voir dans ton cœur que tu as grandie

Poussière de Rêves...


Cette nuit, je t’ai rêvée
Cette nuit encore j’en ai pleuré
J’aurais aimé que tu sois là

J’aurais aimé te regarder souffler tes bougies
J’aurais aimé te serrer dans mes bras
Te souffler à l’oreille des mots gentils
D’ici quelques jours, une année aura passée
La première, la plus dure, celle qui n’aurai jamais dû arriver
D’ici quelques jours, tu aurais eu 1 an
Mais dans un mois nous fêterons ton départ
D’ici quelques jours, tu nous aurais éblouis par ton sourire
Mais dans un mois, nous devrons pleurer ta mort
Devrions-nous rire, pleurer?
Mars, mois de ta vie
Avril, mois de ta mort
Pourtant trop court dans la même année
Un mois trop lourd dans une seule vie
Tu n’aurais pas du me quitter,
Tu devais rester près de nous,
Il y avait encore un million de petites choses que je devais te montrer
J’avais un ciel immense à te présenter
Après une année, c’est l’impression de t’avoir rêvée
Une poussière de rêve envolée
Avoir rêvé t’avoir vu mourir
Cela s’est-il vraiment passé?
Est-ce que nous t’avons réellement priée?
Avons-nous vraiment eu le courage de te laisser aller?
Nous devons rester forts, te montrer que ta vie n’était pas vaine
Mais je suis seule à gérer ma peine
Encore un mois pour te regretter,
Ensuite passera une nouvelle année
Et je continuerai à les compter
Ces poussières de rêves que je ne pourrai jamais plus vivre éveiller…

jeudi 29 janvier 2009

Poème pour Andza

Te souviens-tu de ce beau temps?
Du temps où nous étions enfants?
Nous nous inventions des histoires
Nous voyions ce que les autres ne pouvaient voir
À toi seule, tu as créé un univers
Et moi, j’y ai posé ma touche de vert
À nous deux, nous avons fait de notre vie d’insouciance
Un petit monde d’espérance
Nous faisions de nos jours
Des lendemains sans retours
Mais la vérité nous a gagné
Mes jours avançaient avec difficulté
J’avais perdu mon trésor, ma source de vie
J’ai tout perdu le jour où tu es parti
Le vert du paysage était sombre
J’avançais seule dans la pénombre
Je me sentais si seule, abandonnée
Et toi, trop loin, pour me consoler
Nous avons grandis, chacune de son coté
Ne cessant jamais de s’espérer
Et enfin, le moment tant attendu est arrivé
Enfin, nous nous sommes retrouvées
Mais malgré tous ces jours où on n’existait plus
Malgré les kilomètres qui nous ont séparés
Malgré toutes les mers tourmentées
L’orage s’est éloigné
Le temps a passé
Sans même nous avoir oublié
Il m’a prise dans ses vents
M’a embrassé tendrement
Et m’a endormie en sifflant
À mon réveille, tu était là
Me serrant dans tes bras
Si tu savais mon bonheur
D’enfin, retrouver la clef de mon cœur
De revoir notre petite terre
De revoir notre Univers
Il s’en est passé des choses
Mais pas assez pour que l’on ose
S’oublier, on n’aurait pas pu
Car nous deux, ce n’était pas un passé vaincu
C’était un avenir assuré
Un passé, une vie déjà dessiner
Tu vois, Andza
Je ne suis rien sans toi
J’ai besoin de ton univers
Toi seule fais ma paire
J’aurai toujours besoin de ça
Alors souviens-toi de toi et de moi
Amies pour la vie, c’est promis

Petite Épave


Petite fille fragile
Impuissante devant l’inconnu
Perdue sur son île
Seule dans la rue

Petite flamme éteinte
Petit oiseau crie sa plainte
Petit chant de liberté
Petite femme inconsidérée

Petite âme bouleversée
Petit cœur oublié
Petit enfant égaré
Petite fleur fanée

Petite larme versée
Petite mer salée
Petite goutte évaporée
Petite orpheline abandonnée

Petite amertume
Sans certitude
Un jour, crucifiée
Petite naufragée

Poème d'Antant


Ce langage oublié
Celui des poètes insensés
Ces mots qui parfois en disaient trop
Ces mots d’amour et de sanglots
Ces mots que seul le cœur peut prononcer
Ces mots pour tant de larmes versées
Des mots que j’ai entendus
Mais qui, à présent n’existe plus
Ceux que j’aimais tant
Des mots frais comme le vent
Ces belles paroles que tu as inventées
Des paroles pour impressionner
Celles que peut-être as-tu égarées
Ou peut-être les as-tu toi-même chassées
Cette romance qui en toi était née
Cette âme poétique empoissonné
Ce silence qui maintenant te retient
Cette douleur accumulée qui me maintiens
Dois-je être à l’autre bout du monde pour t’entendre
Ou dois-je simplement arrêter de t’attendre…